L’entrepreneuriat avec Mélanie Huynh, fondatrice d’Holidermie 

De l’idée à la réussite en passant par le business model, le chemin de l’entrepreneuriat est semé d’embûches. Pour comprendre et s’inspirer de ce qu’ont vécu les autres, HEC Stories a choisi d’échanger avec des acteurs du monde agité de la beauté où nos alumni font florès.  

Après Flore des Robert, la cofondatrice de La Bonne Brosse, Ning Li (H.06), le fondateur de Typology, Sabrina Herlory (H.02), à la tête d’Aroma-Zone et Fleur Phelipeau (H.09), la fondatrice de D-Lab Nutricosmetics, nous avons traversé l’Atlantique pour échanger avec Paul Michaux (H.15), le fondateur de Prose. C’est aujourd’hui dans leurs bureaux du VIIIème arrondissement de Paris que nous nous sommes posés avec Mélanie Huynh.

Avec une communauté de plus de 40k clientes sur Instagram et plus de 200k produits vendus depuis la création de la marque en 2019, Holidermie casse les codes de la beauté en France avec un business model Inside & Out fondé sur trois piliers : les compléments alimentaires, les cosmétiques et les beauty tools. 

2. Construire son modèle 

Pour construire son business model il faut d’abord être bien entouré. Frédéric Utzmann (M04) {co-fondateur d’Effy}, mon mari et ma sœur Amélie Huynh m’ont beaucoup aidé et m’ont beaucoup apporté pour monter ma société familiale. L’objectif était de créer un business plan solide pour pouvoir au mieux défendre mon projet.  

3. Se servir des années campus 

J’ai fait des études de mode et de stylisme à l’Esmod Fashion Business (ISEM). Tout est bon à prendre à l’école. C’est ce qui te permet de fonder les bases de ton savoir. C’est primordial pour monter sa société. Mais ce qui devrait être plus présent dans notre apprentissage, c’est l’importance de l’humain. Il faut savoir qu’aujourd’hui la société a changé et que les jeunes ne sont plus motivés seulement par l’argent, ils cherchent un métier qui a du sens et ont la volonté d’apporter leur pierre à l’édifice.  

4. L’importance de la phase de test 

En réalité on n’en sort jamais vraiment. Nous avec Holidermie, on est resté sur notre concept de départ avec nos trois piliers et on continue perpétuellement de l’améliorer et de vouloir aller plus loin.  

5.  Gérer les échecs 

Il ne faut pas se laisser décourager par nos échecs, il faut les surpasser pour s’améliorer. Par exemple, le lancement d’Holidermie a été quelque peu difficile : à l’époque, la communauté française était moins familière du principe Inside & Out  que les Américains ou en Asie. Prendre des compléments alimentaires n’était pas du tout accepté il y a quelques années. Mais à force de persuasion et de perfectionnements, on est parvenus à faire bouger les lignes de la conception de la beauté et à améliorer considérablement nos retours client. Je dirais que l’échec peut être une véritable source de succès à venir si on parvient à le surmonter.  

7. Grandir 

Holidermie est avant tout une histoire de femmes, c’est ce que j’aime dans le monde de la beauté. On a grandi en s’entraidant entre petites start-ups naissantes, on était toutes très solidaires et bienveillantes. Aujourd’hui je considère qu’on a bien grandi et ce n’est que le début ! 

8. Collaborer  

Dans le milieu de la beauté, les collaborations sont essentielles. S’unir est réellement une forme d’empowerment. On cherche toujours à trouver la bonne collaboration qui va plaire à notre communauté, ça fait partie prenante de l’ADN d’Holidermie. C’est primordial de pouvoir travailler en équipe et de pouvoir faire découvrir à nos clients de nouveaux produits qui pourraient leur plaire.  

Bonus : conseils aux jeunes diplômés  

Quand tu es passionné et persuadé que tu tiens quelque chose, ne lâche rien et vas-y ! Il faut voir encore plus loin que l’expression Sky is the Limit !