Pupitre : On a testé pour vous le bureau debout
Pourquoi un bureau debout ?
« Rester assis, c’est le nouveau cancer », affirmait Tim Cook, le patron d’Apple, en annonçant que tous les salariés du nouveau siège social auraient un « standing desk ». La recherche montre que rester trop longtemps assis a une incidence sur l’espérance de vie et les risques de maladies, notamment cardiovasculaires. Travailler debout est une des solutions pour réduire les dangers de la sédentarité.
Mais pourquoi en carton ?
Le carton est un matériau léger, résistant et, surtout, pas cher ! Cela permet à la start-up Pupitre de vendre un surbureau au prix raisonnable de 29 € (dégressif à partir de 6 pièces), et cela facilite la livraison. L’investissement est bien moindre que pour un « vrai » bureau assis-debout, qui coûte plusieurs centaines d’euros.
L’installation est-elle facile ?
Le bureau arrive plié, mais quasi prêt à l’emploi. Pas de bricolage à la IKEA : il suffit de l’emboîter avant de le poser sur son bureau. Il reste ensuite à disposer dessus son ordinateur portable ou son moniteur et son clavier, et le tour est joué… ou presque ! Parce qu’évidemment, un mobilier si simple ne dispose pas de réglage et, à moins d’une coïncidence miraculeuse, vous aurez besoin de rehausser votre écran, ou votre clavier. Nous avons utilisé des annuaires sous le clavier et une petite pile de livres de poche pour remonter la souris. Et ça marche. Bon, esthétiquement, le rendu est peut-être discutable.
Promesse tenue, alors ?
Dès la première heure, nous avons ressenti plus de dynamisme et un certain plaisir à être dans une position plus active et mobile que d’habitude. On s’oblige à se tenir droit, et on s’éloigne plus fréquemment de son poste pour parler à un collègue au lieu de lui envoyer un mail. Seule une petite gêne à l’épaule est apparue du fait de la place trop exiguë prévue pour la souris.
En fin de journée, les choses se gâtent un peu : la fatigue se fait sentir, les genoux souffrent et on commence instinctivement à s’appuyer sur ce qui est à portée de main, à adopter des positions moins ergonomiques pour soulager son dos, etc. En réalité, il faudrait pouvoir alterner entre les stations debout et assise (ce que permettent les « vrais » bureaux assis-debout), mais cela implique de replacer son écran ou son ordinateur, et les objets qu’on a utilisés pour les surélever. Faisable, mais pas pratique.
C’est pour qui ?
C’est une solution bon marché et facilement transportable pour lutter contre la sédentarité ou seulement tester le concept. Compact, étonnamment stable et solide pour du carton (même avec un moniteur très lourd), il remplit bien son office. Mais si vous êtes déjà convaincu et n’avez pas besoin de changer fréquemment de lieu de travail (et que vous êtes prêt à dépenser plus), un bureau assis-debout sera sans doute un meilleur choix. Et si rester debout toute la journée vous rebute, d’autres solutions existent pour lutter contre la sédentarité au travail.
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Published by La rédaction