Pour faire le tour du cadran dans, « la ville qui ne dort jamais », les greeters HEC révèlent des adresses insoupçonnées… La grosse pomme, sans les pépins !

Douglas Larson (E.15)

Il y a cinq ans, ma femme a eu une opportunité professionnelle ici, alors je l’ai suivie. Avant la pandémie, New York vibrait d’une énergie incroyable. Depuis, la ville a perdu beaucoup de son dynamisme. Mais les New-Yorkais sont résilients et je suis convaincu que la métropole retrouvera vite son animation.

Envoyer du steak

Dans la très classique steakhouse Gallagher’s, le service et les convives constituent un spectacle à eux tout seuls. La viande y est préparée à la perfection – goûtez donc au porterhouse ou au tomahawk, vous ne serez pas déçu. La sélection de vins est en outre tout à fait honorable. À l’arrivée, l’addition peut se révéler assez salée, mais c’est sans doute le prix à payer pour une expérience si typiquement new-yorkaise !

Tram et bière

Depuis l’Upper East Side, un tramway mène à Roosevelt Island. Si l’île en elle-même n’a finalement que peu d’intérêt, le trajet vaut le détour: les passagers du tram profitent en effet de superbes vues sur Midtown et ce, pour la modique somme de 2,75 dollars. Et si on en a le désir, en attendant le tram, on peut s’arrêter au Jeffery NYC Craft Beer Bar pour siroter une pinte fraîche. C’est à deux pas de la station, côté Manhattan.

Taquiner le ciel

L’Intrepid Sea, Air & Space Museum figure rarement dans les guides touristiques. Pourtant, ce musée franchement impressionnant fait partie des choses à voir à New York. Jugez plutôt: on peut monter à bord d’un véritable porte-avions posé sur la rivière Hudson, avec de nombreux modèles d’appareils, et même entrer dans l’habitacle d’une authentique navette spatiale! Une sortie aussi ludique que spectaculaire.

Lauren Laffort Wanecq (M.10)

Il y a bientôt trois ans, j’ai eu l’opportunité de déménager à New York pour rejoindre Estée Lauder Companies. Alors que j’ai grandi aux États-Unis, c’est mon mari (français) qui m’a fait vraiment découvrir la ville, où il avait vécu dix ans auparavant. New York a la singularité de pouvoir s’adapter aux envies de chacun, car c’est une ville riche et diverse.

Bord de mer

De South Williamsburg jusqu’au quartier de Greenpoint, le Waterfront de Williamsburg offre une vue sublime sur les berges de l’Hudson. Parmi les jardins qui se succèdent le long de la rive, le Domino Park, perché sur l’eau, propose plusieurs activités et divers restaurants. Plus en retrait, le rooftop Summerly de l’hôtel The Hoxton offre quant à lui un panorama plongeant sur la ville.

Makis et designers

Longer l’East River vers le nord permet de profiter d’une agréable promenade, notamment au niveau de Transmitter Park, à Greenpoint. Ce quartier, en pleine évolution, est le lieu idéal pour dénicher des meubles et de la déco vintages (chez Dobbin Street Co-op ou Love House), et même pour s’offrir une escale au Japon le temps d’un déjeuner dans l’excellent restaurant Rule of Thirds.

Art moderne

Centre culturel mondial, New York regorge de musées prestigieux, mais aussi de lieux d’exposition plus intimistes. Flâner dans le quartier de Chelsea, sur les berges de l’Hudson, fera le bonheur des amateurs d’art. Outre les incontournables galeries de David Zwirner ou de Larry Gagosian, la galerie Dia (dont la maison mère se situe à Beacon) vient d’y ouvrir un nouvel espace.

 

 

Méli-mélomanie

Rouvert et restauré en 2007, le Smalls est un jazz club de légende, qui a vu passer Brad Mehldau, Roy Hargrove ou Norah Jones. Le label Impulse y a même enregistré les albums Live At Smalls. La programmation fait honneur à l’inventivité de la scène jazz new-yorkaise, et des musiciens rejoignent l’orchestre pour un dernier set en forme des jam sessions endiablés. Des soirées musicales riches en imprévus et en improvisations.

Alexis Milcent (H.05)

Je suis consultant associé au sein du cabinet Blue Inc. Strategies, ainsi que le créateur de La Fontaine & Cie, un centre d’accompagnement professionnel fondé sur la littérature française. Arrivé à New York quelques mois avant l’épidémie de Covid-19, j’ai perçu la vie trépidante de la ville avant d’en découvrir la capacité de réinvention.

Changer d’air

Quelques minutes de ferry suffisent pour s’extraire de la frénésie de la ville. Ancienne enclave militaire entre Manhattan et Brooklyn, Governors Island est aujourd’hui une île sans voiture, exclusivement dédiée à la promenade. Elle accueillera bientôt un centre international du climat. On y tutoie la Statue de la Liberté, on touche du doigt les gratte-ciel, et pourtant, le pique-nique reste bucolique.

Croisière de rêve

À bord du Schooner Adirondack, on embarque pour une croisière depuis Midtown jusqu’à la Statue de la Liberté, histoire de profiter du coucher de soleil à l’ombre de la dame au flambeau, puis d’admirer Manhattan à l’heure où la ville s’illumine, tout en sirotant un verre de vin. Un moment teinté de magie, et un bon moyen d’échapper pour quelques heures au bruit et à la fureur de la rue. Le tout pour 75 dollars.

Post-industriel

Avec un musée d’art moderne et un hôtel aménagés dans d’anciens bâtiments industriels, le quartier de Beacon est un modèle de réhabilitation urbaine. Dans la rue principale, artisans, designers et restaurants créent une animation conviviale. Pas loin, on peut même s’adonner à quelques randonnées sur les hauteurs. Idéal pour découvrir, le temps d’un week-end, un autre visage de New York

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