CrowdFarming a mis en place une filière de culture bio qui permet à ses clients de devenir propriétaires d’une part de l’exploitation.

Qui ?

Fraîchement diplômée d’HEC à 23 ans, Juliette Simonin (H.12) débarque à Madrid pour suivre le Graduate Program d’Axa. Suivre une carrière d’actuaire ? C’était sans compter sur sa rencontre avec des producteurs d’oranges locaux: les frères Úrcolo. Quelques années plus tôt, Gonzalo et Gabriel héritent de la propriété familiale Naranjas del Carmen. Avec l’arrivée de Juliette et Moisés dans l’effectif en 2017, ils mettent en œuvre une triple stratégie pour faire perdurer l’exploitation: vendre sur Internet, passer en culture bio et permettre aux clients de devenir propriétaires d’un bout de l’exploitation en leur faisant adopter un oranger ou une brebis. Aujourd’hui, la plateforme répertorie près de 200 agriculteurs et compte 350000 consommateurs en Europe.

Comment ?

L’entreprise offre aux agriculteurs durables une plateforme leur permettant de vendre leurs produits directement au consommateur. En plus des services logistiques, pour transporter les produits notamment, l’accompagnement de CrowdFarming passe par un service à la clientèle, des conseils en marketing ou des aides dans la conception des packagings. Le système d’adoption est accessible directement sur le site ou l’application éponyme: vaches, champ de basilic, oliviers… Les internautes intéressés n’ont plus qu’à choisir.

Quoi ?

Des «fruits moches» pour rejeter les stéréotypes de beauté commerciale, mais pas seulement. L’offre de produits s’est grandement diversifiée depuis le début de l’aventure, qui a commencé avec la commercialisation des agrumes. Produits laitiers, légumes, condiments, céréales, huiles, sucreries, boissons… Vous pourrez même vous procurer un plaid en laine mérinos en adoptant une des brebis du troupeau Moheda de Abajo, de Pablo Hinojosa, à Caceres en Espagne.

 

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