HEC UK House : pourquoi il fallait être à la summer party londonienne
Trois mois après son ouverture officielle, le 43 Parker Street accueillait plus 150 alumni basés à Londres pour une soirée festive, placée sous le signe du partage et de la rencontre. Colliers de fleurs hawaïens, bar à cocktails et karaoké, retour sur ces quelques heures de networking d’un nouveau genre.
21 juin. Pour certains, cette date résonne avec fête de la musique, pour d’autres, avec premier jour de l’été. À Londres, ce soir-là, dans la communauté des alumni, c’est la summer party. « Certains alumni découvrent aujourd’hui la HEC UK House, tandis que d’autres viennent déjà régulièrement. En tout cas, on espère que chaque diplômé présent à Londres va s’approprier cette maison et on a décidé de faire une soirée très festive avec de la salsa, un karaoké et des cocktails pour la leur présenter », explique Delphine Mourot (H.03), la directrice de cette antenne londonienne, dans une robe élégante à larges fleurs roses qui annonce la couleur de la soirée.
Les verres s’entrechoquent, les groupes se forment et le rez-de-chaussée de la UK House baignée de lumière ne désemplit pas. Il y a ceux qui se sont donné rendez-vous et ceux qui ne se connaissent pas encore, mais tous viennent avec l’envie de se rencontrer et de se rassembler. « Les alumni veulent se détendre et s’amuser. C’est du networking et un grand moment de convivialité », indique Delphine souriante. Nastassja Maharaj (E.19) a quitté Doha où elle était en charge de la supply chain pour Qatar Airlines. Cette Sud-Africaine d’origine vit désormais à Londres et officie depuis quelques mois chez Diageo, le groupe de vin, bière et spiritueux. Elle ne connaît personne et vient ce soir pour rencontrer quelques membres de cette communauté luxuriante. Même chose pour Kirti Daryanani, diplômée cette année d’un Executive MSc in Innovation and Entrepreneurship. Native d’Aruba, une petite île des Antilles néerlandaises située au large du Venezuela, la jeune femme parle sept langues, et c’est en anglais qu’elle a fait son discours lors de la cérémonie de remise des diplômes sur le campus de Jouy-en-Josas, il y a deux semaines. Ce soir, certains la reconnaissent et le dialogue s’engage. Cette newly Londoniennne, qui vit à trois heures de Holborn, où nous nous trouvons, ne regrette pas le voyage. Bouchées de poulet, tatakis de thon, champagne et petits fours sont offerts par SG Kleinwort Hambros. « Beaucoup de nos clients sont des alumni HEC et c’est important de participer au développement de la communauté francophile, puisque nous sommes la seule banque privée française, basée au Royaume-Uni », explique Jeremy de Lagarde, le directeur de cette banque privée qui fait partie de la fête. Le salé laisse place aux glaces artisanales et bio Festok, les nouvelles incontournables que s’arrachent les clients chez Harrods. Les convives se régalent, le son monte et les cocktails signés Rémy Cointreau remplacent bientôt les flûtes à champagne. Ici, on parle français, là anglais, un peu plus loin russe. Anna Logacheva (H.21) a 28 ans. Cette Russe qui parle un français parfait s’est installée à Londres il y a quelques mois pour ouvrir Inkeepit son agence de communication internationale. Elle discute en russe avec Alexis Grabar (MBA.02), cofondateur de CXB Hub, de la guerre en Ukraine et de ses conséquences pour le peuple russe. Un peu plus loin, Ghislain Huyghues Despointes (M.02), directeur d’état-major de l’OTAN, s’entretient de géopolitique avec Christophe Malherbe (MBA.03), un ami de longue date.
Il est presque minuit, ici et là on range les verres et quelques assiettes mais les convives échangent encore. « Où que nous soyons dans le monde, la communauté se retrouve, se réjouit Éloïc Peyrache, collier de fleurs autour du cou, le Dean d’HEC Paris qui a fait le déplacement ce soir-là. Que ce soit à Singapour, à New York, à Hong Kong, à Doha ou ici à Londres, les gens ont plaisir à se retrouver. Cette force de la communauté est aussi structurante pour l’École. »
Published by Daphné Segretain