Enfant, Corentin Engel (H.20) passe ses étés en Provence. D’une année sur l’autre, l’huile d’olive que ses grands-parents achètent aux alentours n’a pas le même goût. “J’ai rapidement compris que c’est un produit de la terre, subtil et pas standardisé, avec un millésime. Comme le vin”, explique-t-il. Ce passionné a donc profité du confinement pour cofonder Óuliva avec Daniel Dinia.

Vertes, mûres ou noires, leurs huiles éco-responsables sont 100% françaises et d’origine unique. “Nous ne mélangeons pas les huiles, chaque bouteille correspond à un domaine et à une année, contrairement aux bouteilles de grandes surfaces étiquetées ‘origine UE et non UE’.” Les vergers étant proches du moulin, “parfois à trois minutes en tracteur”, les oléiculteurs récupèrent tous les résidus non utilisés dans l’huile (80%) et les rendent à la terre en tant qu’engrais naturels. Deux des trois premières cuvées sont bio, zéro pesticides, la troisième s’autorise ponctuellement des pesticides non pénétrants, “pour lutter contre la mouche de l’olive, très présente dans le Var”.

La collecte Ulule en cours d’Óuliva propose des bouteilles à partir de 19 euros. Prochaines étapes : livrer les premiers clients (500 pré-ventes actuellement), lancer un site e-commerce avec une offre de coffrets pour Noël, puis démarcher des détaillants spécialisés afin de rendre les huiles plus accessibles. Le tout au service d’une belle ambition : “Réintégrer l’huile d’olive au panthéon de la cuisine.”

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