Réservez votre entrée pour accéder au 2, rue de Viarmes, entre le jardin des Halles et la rue du Louvre, dans le 1er arrondissement de Paris, car s’il est une adresse à connaître pour profiter de la réouverture des lieux culturels, c’est bien celle-ci. Restaurée et transformée pendant trois ans par l’architecte japonais Tadao Andō, ce lieu d’exception, édifié au XVe siècle pour accueillir Catherine de Médicis puis, tour à tour, la halle au blé et la bourse de commerce, le bâtiment à la spectaculaire coupole de métal et de verre, certifié haute qualité environnementale, abrite désormais 200 pièces parmi les quelque 10 000 que posséderait le collectionneur, François Pinault (H.85), qui confiait au micro de France Inter le 18 mai dernier : « Je caressais le rêve de revenir à Paris un jour, et la maire de Paris, Anne Hidalgo, m’a proposé cet endroit… Je n’ai pas hésité longtemps. »

Peintures, sculptures, photographies et installations vidéo : l’art investit les lieux sous toutes ces formes, parmi lesquelles on doit noter la présence magistrale dans la Rotonde d’une sculpture d’Urs Fischer, une parfaite réplique de L’Enlèvement des Sabines de Giambologna, commandée au XVIe siècle par les Médicis pour orner la piazza della Signoria, à Florence. Faite de cire, cette pièce, comme d’autres, est vouée à fondre, à se consumer, synonyme d’une destruction créatrice.

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