Des fameuses cartes Michelin jusqu’à leur toute récente stratégie « tout durable » pour 2030 en passant par les restaurants étoilés et bien sûr, l’évolution du pneumatique et l’économie circulaire, Florent Menegaux nous dévoile tout, ou presque. Voici un florilège de ce qu’on a pu entendre.

Les questions de restructuration et de plans sociaux sont importantes

« Une industrie est un organisme vivant qui doit s’adapter en permanence à notre environnement. Au même moment, on investit massivement dans l’hydrogène, le digital, l’imprimante 3D et d’autres activités qui vont générer des centaines d’emplois dans les années qui arrivent. On ne quitte pas la France, au contrait on investit massivement en France. C’est notre histoire la France. »

En 2030, 30% du chiffre d’affaires sera fait en dehors du pneu

« Nous avons des savoir-faire très intéressants dans différentes technologies comme le médical ou l’aérospatial. Vous allez voir Michelin dans des secteurs où vous ne l’attendez pas. On a par exemple développé des voiles flottantes de plus de 500m2 qui doivent pousser des gros transporteurs. Michelin est dans d’autres mode de mobilité, là où ne nous attendait pas. »

Une industrie en pleine transformation

« Les batteries à très grande échelle sont limitées en capacité, en densité et elles consomment beaucoup de matériaux rares. Donc, le développement pour transformer tout un parc automobile va poser un problème de ressources. L’hydrogène est une très bonne façon de stocker de l’électricité. »

Nous sommes la 1ère entreprise au monde à avoir fait des cartes digitalisées, Michelin a fabriqué les Google maps.

L’économie circulaire

« On travaille pour réutiliser le pneu qui doit fabriquer des nouvelles matières premières nobles qui vont servir à d’autres industries ou au pneumatique. Grâce à la cryogénisation ou à l’hyper chaud, on peut transformer le pneu en mini fragment ou en gaz pour devenir à nouveau utilisable. »

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