Un pont entre la Chine et la France. Même si Zhang Minggang a acquis la nationalité française après trente ans vécus dans l’Hexagone, le numéro deux de Huawei dans le pays poursuit de réguliers voyages en Chine. Ce fan de musique et ex-joueur de waterpolo, connaît tous les recoins de l’équipementier télécom chinois. L’ingénieur, né à Canton en 1961, a mis onze pour arriver à ce poste clé. Il est à la manœuvre à Boulogne Billancourt de cette filiale stratégique de 1 000 employés et cinq centres de R&D, au moment où les fréquences de la 5G, vont être attribuées dans un climat délétère pour Huawei. Sa carrière a toujours été tournée vers l’international. Zhang Minggang décroche son premier job, chez TRT, filiale de Phillips spécialisée dans les systèmes de télécommunications. Après le rachat par Lucent, il s’installe à Boston, puis ne croyant pas à la fusion entre Alcatel et Lucent, il monte en 2006 sa start-up Optogone spécialisée dans les composants optiques. C’est après l’avoir vendu qu’il débarque chez Huawei, mais il a tenu à garder l’esprit start-up, mettant en place le programme Digital InPulse pour les jeunes pousses françaises.

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