Beaucoup d’amateurs de belles montres commencent leur voyage horloger par la Monaco, une montre incontournable de toute collection digne de ce nom. Le point avec Catherine Erbelé-Devaux, directrice du patrimoine de TAG HEUER.

Pouvez-vous nous rappeler l’histoire de votre pièce iconique : La Monaco ?

L’histoire de la Monaco commence par l’histoire de son mouvement, le Calibre 11, le premier mouvement chronographe automatique. Jack Heuer, alors président de l’entreprise, en comprend toutes les perspectives de développement et en équipe ses deux collections principales, Autavia – qui représente l’univers de la course automobile – et Carrera – qui représente l’élégance. Il en manque une troisième symbolisant l’avant-garde pour créer un bon équilibre. Il trouve la solution avec son fabricant de boîtiers quand celui-ci lui montre la première boîte carrée et étanche. La suite semble évidente : un cadran d’un bleu franc pour sortir des codes habituels et un nom, Monaco, à la fois glamour et racing, facile à prononcer dans toutes les langues. Cependant, la Monaco peine à rencontrer son public. Finalement, elle arrive au poignet de Steve McQueen dans son film Le Mansen 1970, parce qu’on en avait en stock ! Cette association du King of Cool et de la Monaco marque une époque et sera reprise lorsque la Monaco est relancée en 1998.Depuis, ce chronographe si atypique est une icône de mode, d’avant-garde et d’horlogerie.

Pour le 50e anniversaire de ce modèle, vous avez prévu 5 éditions spéciales. Qu’en est-il ?

Pour rendre hommage à notre icône, nous avons conservé la boîte carrée, la couronne à gauche symbolisant le remontage automatique du mouvement, le fond plein gravé, mais nous avons voulu embrasser les couleurs et les émotions de chacune des cinq décennies par la couleur du cadran. En parallèle, nous avons lancé chaque édition dans une ville forte de sens. La première, avec un cadran rappelant le velours côtelé des années 1970 et les associations kaki-orangé de l’époque, à Monaco bien sûr. La deuxième, rouge comme la course automobile, lors des 24 Heures du Mans. La troisième, gris béton pour la street culture, à New York. La quatrième, noir et blanche, ultra-design, à Tokyo. Et la cinquième, anthracite et futuriste, à Shanghai. Les collectionneurs se sont enthousiasmés pour ce concept et ont apprécié avoir cinq moments aux sensations différentes pour fêter leur idole.

Pourquoi est-ce le cadeau idéal ?

La Monaco incarne une icône de l’horlogerie, de la mode et du style, un must reconnaissable et indépassable à l’histoire incroyablement riche. C’est un peu de l’aura de Steve McQueen au poignet et un signe de reconnaissance entre Connoisseurs.

Catherine Eberlé-Devaux a rejoint TAG Heuer en 2014. afin de superviser la stratégie héritage et patrimoine. Elle est à ce titre en charge de la conservation des archives, du musée TAG Heuer et des expositions, de l’Atelier de restauration des pièces anciennes, et plus généralement du rayonnement du savoir-faire horloger de la maison.

TAG HEUER : En 1860, à l’âge de 20 ans, Édouard Heuer fonde son propre atelier d’horlogerie dans le Jura suisse. La création du Mikrographe en 1916, le sponsoring d’écuries de Formule 1 dans les années 1970 ou encore le lancement de la première montre connectée de luxe en 2015 ne sont que quelques exemples des innovations techniques, de la précision ultime et de la passion pour un design disruptif qui témoignent de l’esprit unique de TAG Heuer

 

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