Patrick Bauer, fondateur du Marathon des Sables, aux côtés de Pascal Perzo (E.01), en avril 2019.

Dès l’aéroport et pendant le vol qui nous transporte à Ouarzazate, c’est déjà un autre monde. On peut lire sur les visages de la bienveillance, des sourires chaleureux, de la curiosité, de la concentration mais aussi une sensation collective, indescriptible, qu’un grand moment hors du temps va nous porter longtemps, très longtemps. Le 34e Marathon des Sables, c’est près de 800 participants venus de plus de 50 pays. Le plus jeune a 16 ans, le plus âgé a 83 ans. C’est une course de 226 km en six étapes à travers le Sahara sud-marocain. « Gestion » est le maître mot de cette course atypique : gestion de ses efforts, de son alimentation, de son eau, de son sommeil, mais aussi des imprévus. Une véritable école de vie. Au-delà du réel exploit sportif, c’est aussi des valeurs de solidarité et de partage qui inspirent les participants, car l’événement soutient des projets pour lutter contre des maladies, aider des enfants autour de projets d’insertion par le sport ou protéger la planète. Le MDS a d’ailleurs créé sa propre association, Solidarité Marathon des Sables. Patrick Bauer, que j’avais convié, quelques mois auparavant, à une conférence sur le patrimoine immatériel organisée par l’Unesco, est le fondateur et l’inspirateur de cette aventure humaine et collective hors norme. C’est aussi un chef d’entreprise inspiré et inspirant, entouré d’équipes fidèles, passionnées, réactives, humaines et respectueuses des cultures et de l’environnement. De nombreux entrepreneurs et plusieurs entreprises participent à cette aventure. La communauté HEC, présente sur les cinq continents, porte des valeurs communes. Alors, pour les 35 ans du Marathon des Sables en 2020, pourquoi ne pas constituer des équipes d’anciens HEC qui mélangeraient les profils et les cultures pour oser le monde d’aujourd’hui et de demain ?

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