En recherche de poste, vous craignez que votre profil ne séduise pas les recruteurs? Changement de secteur ou de fonction, carrière atypique ou rupture dans la chronologie de votre parcours: si le doute s’installe, remettez-vous en action avec ces trois questions proposées par Marine Griot (H.98).

Où trouver des exemples de succès?

Commencez par mener votre petite enquête. Qui a déjà réussi une transition professionnelle similaire à celle que vous envisagez ? Oubliez les statistiques sur la reconversion en général ou l’emploi des seniors : identifiez des personnes précises qui ont réussi dans la voie que vous souhaitez emprunter. Cela peut être un ancien collègue qui a changé de fonction comme vous aimeriez le faire. Un ami d’ami qui vient de retrouver un poste au même âge que vous. Ou des personnes que vous ne connaissez pas encore et qui ont franchi le pas que vous envisagez. Astuce : la recherche avancée de LinkedIn avec ses filtres est un outil puissant pour les pister au sein de votre réseau élargi. Le but de cette démarche est de lever un à un les obstacles qui se dressent sur votre chemin, quitte à affiner votre projet si l’objectif paraît trop ambitieux. Vous récolterez de précieuses informations et des idées neuves en scannant le parcours de ces « exemples de succès »… et bien plus encore en les contactant pour les interroger sur leurs expériences.

 

 

Pas le candidat idéal… mais pour quel poste exactement?

Votre candidature présente quelques défauts, d’accord. Mais concentrez-vous en priorité sur le ou les postes que vous avez envie d’occuper demain. S’intéresser de près aux métiers, entreprises et personnes que l’on souhaite rejoindre, c’est adopter le point de vue de ses interlocuteurs : quelles sont les raisons qui les amènent à recruter ? En quoi votre expérience et vos « soft skills » peuvent-ils répondre à leurs besoins ? En vous concentrant sur vos interlocuteurs plutôt que sur les « lacunes » de votre profil, vous serez plus à même de développer l’argumentation positive qui saura les intéresser. C’est là encore l’occasion de faire une démarche auprès de votre réseau : qui pourra vous en dire plus sur leur organisation et leurs attentes ?

 

Qu’est-ce qui vous empêche d’être le bon candidat pour le poste?

Le candidat parfait n’existe pas. Malgré cela, vous pensez qu’il vous manque une expérience phare ou que le trou de deux ans dans votre CV vous handicape pour intéresser les recruteurs ? Nommer et préciser avec courage ce qui vous semble faire obstacle à vos candidatures, c’est justement la bonne voie… pour trouver les solutions. On vous fait savoir que vous êtes « trop senior ». Mais encore ? Vos interlocuteurs présupposent-ils que vous manquerez d’agilité numérique, que vous peinerez à vous intégrer au sein de l’équipe ou bien que vous ferez preuve de peu de motivation pour prendre un nouveau poste ? Cerner l’objection attendue de la manière la plus fine possible, c’est pouvoir reprendre la main et y répondre précisément. C’est cette argumentation concrète et réfléchie qui saura capter l’attention des recruteurs à l’écrit comme à l’oral et leur démontrer que vous êtes simplement le meilleur candidat pour le poste.

 

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