La communauté HEC est endeuillée par le décès de notre camarade Stan Schwab, HEC 2009. Beaucoup d’entre vous étaient présents à ses obsèques mercredi 5 juin pour lui rendre un dernier hommage, et nous renouvelons nos condoléances à sa famille et ses proches. Depuis de nombreux témoignages affluent, montrant à quel point sa personnalité solaire nous rassemblait.

Pilier de notre promotion, contribuant à l’organisation de nombreux événements 2009, dont il était souvent l’hôte, Stan était de plus un généreux donateur de la fondation HEC, afin d’offrir aux plus jeunes la même chance que celle qu’il avait eue : « il a été le premier de la promo à s’engager en public dans notre campagne de financement pour HEC, presque d’instinct, parce qu’il y croyait et qu’il savait l’importance de donner une impulsion forte. 5 ans plus tard, près de 150 personnes lui ont emboîté le pas, pour près de 800 K€ levés, et ce n’est pas fini ! », souligne Julien Lacaze (HEC 2009). Membre de la JE Bloody Money, du BDE HEC Guerill’Eros, Majeure Entrepreneur, ailier du LOCH, il était toujours prêt à conseiller, écouter et soutenir les camarades de ses nombreux réseaux. Pour Alain Bloch, directeur d’HEC Entrepreneur : « il répondait présent aux sollicitations, pour un jury, un tutorat d’équipe. Il est ainsi venu plusieurs années dans le jura faire partager ses passions aux étudiants des promotions successives. »

Entrepreneur multirécidiviste, Stan explorait à fond chaque nouvelle opportunité. D’abord dans la gastronomie avec une académie des bonnes manières (comme quoi tout est possible après le RCH), une école de cuisine, un traiteur, une startup de livraison de repas à préparer, et plusieurs restaurants, il s’était ensuite orienté vers la « silver économie », participant avec succès à la croissance de Vitalliance avec Amir Reza-Tofighi (HEC Entrepreneurs 2009) et rejoignant Epiktet en 2024 en tant que DG Adjoint pour une nouvelle aventure intrapreneuriale. « Stan a inspiré toutes les promotions autour de lui (et bien au-delà) à devenir entrepreneurs, à apprendre à oser et à vivre pleinement », nous raconte Marie Sermadiras (H.12).

« Stan était aussi de ceux qui conjuguent entrepreneuriat avec “action” », nous raconte Guilhem Bertholet (responsable de l’incubateur HEC 2008-2011) :  tout en lançant ses premières sociétés il avait passé un CAP de cuisine et de maroquinerie afin s’immerger entièrement dans l’univers de la gastronomie et du savoir vivre. Il n’hésitait pas à bousculer l’ordre établi et passait le plus de temps possible « sur le terrain » au contact de ses équipes, prêt à relever ses manches pour un projet critique. Pour Francois Delgery (HEC Entrepreneurs 2005) « Il n’y avait pas de problèmes avec Stan, que des solutions. Rien ne l’arrêtait, même pas ses micro-sommeils narcoleptiques qui lui permettaient de travailler à n’importe quelle heure du jour et de la nuit ! »
Il avait à cœur de connaître ses collaborateurs, et n’hésitait pas à leur donner une chance, notamment aux plus jeunes, quelle que soit leur origine sociale ou leur formation. Si son impatience et sa fougue le faisaient parfois trébucher, il en tirait les leçons nécessaires pour se remettre en question et se relancer avec humilité, conscient qu’être admis à HEC (même en un an) n’était ni un viatique ni une fin en soi.

« Impressionnant, il allait à 100 à l’heure, faisait preuve d’une vivacité intellectuelle rare, il réfléchissait vite mais était patient avec les autres », partage Benoit Vasseur (HEC Entrepreneurs 2009). Il savait aussi mettre ses succès individuels au service du collectif : « un an après son admission, il était dans les tribunes de nos oraux pour nous encourager », raconte Stan Nowicki (H.10).

Au-delà de son rôle de chef d’entreprise, il était un exemple de dépassement de soi. Il avait couru plus de cinquante rallyes, jouait régulièrement avec les anciens HEC du Loch, arbitrait des rencontres de rugby, pratiquait le parachutisme et le paramoteur.  « Stan s’intéressait à tout et faisait l’unanimité. Il va beaucoup manquer à tous les amis qu’il savait rassembler autour de lui avec son charisme, son sourire et son dynamisme ! » témoigne Florian Grill (H.88). Il s’était également engagé auprès des personnes en situation de handicap, pour qui il avait organisé des baptêmes de rallye lors du Téléthon.

 

« Etudiant rêvé », « OVNI », « Superhéros », « Mentor », « Compétiteur », « Co-équipier », il était tout cela à la fois, mais c’était avant tout un homme profondément attaché à sa famille, ayant su trouver l’équilibre entre sa vie professionnelle, ses multiples passions, et ses proches. Il nous manquera terriblement et son décès soudain nous rappelle l’urgence de vivre chaque jour avec passion et détermination. Les 15 ans de la promo 2009 n’auront pas la même saveur sans lui, mais peut être qu’y porter un nœud papillon nous redonnera un peu de sa bonne humeur légendaire.

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