L’expertise de Benoît Rose (M.01) englobe la gamme complète des types de fonds d’investissement alternatifs mais aussi les OPCVM et l’environnement réglementaire des sociétés de gestion et de la gestion d’actifs. Aujourd’hui, il partage avec nous sa vision sur certaines transactions transfrontalières et l’impact de la crise sanitaire sur le secteur des fonds d’investissement.

En tant que spécialiste des fonds d’investissement, quels expertises et savoir-faire apportez-vous au cabinet Ogier ?

Spécialisé depuis près de 20 ans dans la gestion d’actifs et les fonds d’investissement, j’ai développé mon expertise en France, en Suisse et au Luxembourg en tant qu’avocat, consultant et directeur juridique pour la plupart des problématiques liées à la création de fonds d’investissement et à l’environnement réglementaire des sociétés de gestion. Apporter cette expérience variée et atypique dans les cabinets d’avocats me permet d’avoir une approche pragmatique et proche du client, qui prend en compte certains biais culturels et besoins spécifiques aux marchés. Luxembourg est une place de domiciliation des fonds d’investissement où se retrouvent promoteurs et asset managers européens et internationaux.

Au cours des dernières années, les transactions transfrontalières se sont complexifiées. Qu’en est-il ?

L’évolution réglementaire telle que la directive sur la gestion des fonds d’investissement alternatifs (GFIA ou AIFM) ou les perspectives offertes par le Brexit sont des enjeux porteurs pour le Luxembourg, qui peut renforcer son positionnement de place financière de premier plan pour la gestion d’actifs, plus axée sur un écosystème fait d’acteurs de la gestion et moins concentrée sur la domiciliation de fonds. Le terreau multiculturel de Luxembourg est un atout pour les prestataires de services dont les clients sont internationaux et apprécient un échange dans leur langue maternelle. Par ailleurs, si les fonds OPCVM ou UCITS sont largement majoritaires, les fonds alternatifs sont devenus rapidement un moteur pour les différents métiers de la place, et notamment pour les avocats qui offrent leur concours à la constitution des nouvelles structures.

Comment la situation de Covid-19 impacte-t-elle le secteur des fonds d’investissement ? Qu’observez-vous à ce niveau ?

Il y a une forte dépendance du secteur des fonds d’investissement à la situation des marchés financiers, en termes de performances des actifs sous-jacents et donc des portefeuilles. Si la situation est incertaine pour le marché d’immobilier de bureaux, nous attendons de voir les conséquences sur les fonds immobiliers. En revanche, les fonds dits de « private equity » sont déjà très actifs dans la recherche d’entreprises qui souhaiteraient ouvrir leur capital ou dont le capital peut changer de mains.

Benoît Rose (M.01) est conférencier régulier sur les fonds d’investissement et les sujets liés à la distribution. Il a précédemment dirigé une équipe de fonds d’investissement dans un cabinet d’avocats de premier plan au Luxembourg, après avoir occupé des postes de direction chez UBS à Zurich et à Paris.

OGIER est un cabinet d’avocats qui fournit des conseils en droit luxembourgeois, mais aussi en droit des principales places de domiciliation des fonds d’investissement en dehors d’Europe grâce à un réseau mondial de bureaux dans les fuseaux horaires d’Asie, d’Amérique et d’Europe. Avec une équipe grandissante de plus de 650 personnes à travers le monde, Ogier remporte régulièrement des prix pour l’innovation, le service client et la qualité.

 

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