Avec pour modèle un père self-made man, Louis Faure se projette entrepreneur. Reçu à HEC, une petite voix intérieure lui dit pourtant qu’il faut prendre le large dès la 1ère année. Pendant 7 mois, Louis Faure va voyager en solitaire et découvrir l’Asie. Une question le taraude : à quoi veux-tu servir ?  Pour son stage de césure, il rejoint aux Philippines une ferme-incubateur qui explore des modèles d’entreprises sociales permettant à des petits fermiers de vivre dignement de leur terre. Il y restera quatre ans, dont trois dédiés au développement d’un élevage de poulets de plein air. Il y redécouvre la valeur des expériences humaines : le respect de l’autre et l’engagement. L’ONG dont est issue la ferme a sorti près de deux millions de personnes de la pauvreté. Louis Faure est souvent amené à accompagner son fondateur pour donner des conférences prestigieuses. Peu à peu, l’apparence remplace la substance, les egos remplacent l’humilité.

Interpellé par Hubert de Boisredon (H.86), rencontré aux Philippines, Louis Faure quitte l’ONG et entame un travail de réflexion avec ce dernier, dans l’ambition de former des leaders à mieux se donner pour une cause qui les dépasse. Les deux hommes découvrent combien leur relation les fait grandir dans un leadership plus courageux : ils formalisent l’accompagnement réciproque dont ils font l’expérience et créent Eotekum, cabinet de formation au leadership par le « compagnonnage ». Louis Faure se forme au coaching et trouve sa vocation : permettre à chacun de déployer la pleine mesure de son leadership au service d’une finalité qui le dépasse.

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