Déçus de ne pas avoir pu fêter nos 35 ans de sortie en plein confinement Covid, nous avons décidé de célébrer nos 40 ans d’arrivée sur le campus, sans attendre 2026.

Avec Bertrand Frohly, Catherine Duvaud et François Jay, nous avions sondé la promo sur ses souhaits de festivités pour l’occasion. Plus de 120 avaient plébiscité une soirée organisée à Paris, une cinquantaine une journée nostalgie sur le campus et plus d’une trentaine un brunch à Paris, pour faire du dernier week-end de septembre un événement digne d’une fête de mariage.

Au final, nous avons tout organisé, sauf le brunch.

Le 29 septembre, 107 d’entre nous se sont ainsi retrouvés au magnifique Sky Bar de Pernod Ricard, mis à disposition encore une fois très généreusement grâce à nos camarades Anne Tremsal et Philippe Guettat. Nous avons pu profiter de la terrasse et de la vue exceptionnelle sur Paris, prendre des photos souvenirs avec un photo booth et visionner le film de souvenirs sur une musique des années 80. Christophe Barnoin a partagé le message de Stéphane Germain, excusé (sic), et les discussions se sont poursuivies de bon train.

Certains étaient venus de très loin pour être de la partie et nous avons eu du mal à nous séparer après ces trop longues années sans nous voir. La soirée s’est donc prolongée pour les irréductibles jusqu’à 2 heures du matin en terrasse d’un café à côté de Saint-Lazare.

Dès le lendemain matin, une petite trentaine de courageux a rejoint le campus, pour une première étape avec la complicité de Laurence Rolland de l’association HEC Alumni, et la visite du bâtiment des études.

Dans une salle de classe en amphithéâtre identique à celles de nos cours autrefois, nous avons eu des échanges passionnants avec Hélène Gronier et Delphine Colson sur le rôle et l’action de la Fondation HEC.

Après un passage par la bibliothèque où Bertrand Giboin, ému, a découvert son livre de stratégie parmi les ouvrages à disposition des étudiants, nous avons pris la direction de l’ « Escargot ». Autour d’Anne Pénicaut, nous avons évoqué le souvenir de nos camarades disparus : Jean-Pierre Aguilar, Louis Antimi, Stéphane Bapsalle, Bruno Combier, Sylvie Dumas, Luc Faessel, Christophe Gintrand, Catherine Lasset, François Legleye, Pierre Merviel et Gilles Vandenbroeck, et avons partagé un moment d’émotion très simple et très fort.

Après y avoir déposé une couronne de fleurs et des photos de nos camarades, nous avons rejoint des membres du BDE Breaking Squad pour un déjeuner au RU où, en dépit de l’affluence, les équipes de restauration nous ont gentiment accueillis, nous rajeunissant au tarif étudiant.

Beaucoup de bienveillance, d’empathie et de curiosité autour des excellents plats qui n’ont rien à voir avec les plateaux des années 80 : les Dumaz ont disparu !

Après ce repas avec nos guides BDE, Titouan Vallerie et Daniel Bachour, que nous remercions à nouveau pour avoir partagé avec nous leur expérience du campus et écouté avec patience nos souvenirs d’anciens combattants, la visite s’est prolongée en leur compagnie par l’ancienne Kfête, devenue DOJO, la salle de sport aux nombreux équipements ultra modernes et la salle de sport couverte, qui nous a paru géante.

La rencontre avec les coachs de l’équipe de rugby de retour de l’entraînement nous a permis d’apprendre que le tableau des records a été enlevé le temps de travaux de réfection (nous n’avons pas pu constater si ceux d’Emmanuel Faber et de Christophe Barnoin sont encore en vigueur) et que les Mercuriales n’existent plus.

La nouvelle et gigantesque Kfête au rez-de-chaussée pour les soirées du jeudi nous a bluffé avec ses impressionnants fûts de bière !

Enfin, Titouan nous a fait visiter sa chambre (qu’il avait laissée en l’état à notre demande) dans le bâtiment F, à côté de la mare, qui existe toujours ! La chambre nous a évidemment paru plus petite que dans notre souvenir, d’autant plus que chacune est maintenant pourvue d’une douche et d’un WC individuel, en plus du lavabo que nous avions à l’époque. La penderie accueille un four à micro-ondes et des plaques pour les dîners, le RU n’étant plus ouvert le soir depuis le Covid.

Les WC collectifs de l’étage ont laissé la place à des ascenseurs, et les téléphones d’étage remplacés par des câbles ethernet dans chaque chambre : seul l’ordre relatif typiquement estudiantin témoigne encore de l’esprit créatif et foisonnant des HEC.

Les souvenirs se sont télescopés, entre un bâtiment des études finalement très peu changé, un parc toujours aussi beau sous le soleil de l’automne et d’un autre côté, toutes les nouvelles constructions ou rénovations que nous avons découvertes.

Les photos de la visite sont disponibles sur le site de notre promo.

Il était temps pour nous de nous séparer, pour Eric Chancerel de courir à Orly attraper un vol pour assister au mariage du fils de Serge Verdier à Toulouse, pour Séverine, Anne et Aurélien d’aller voir la future chambre de leur fils et frère Florian Merviel, qui continue l’histoire de ses parents qui s’étaient rencontrés sur le campus.

Après tous ces moments de plaisir et d’émotion, nous nous sommes promis de nous revoir très vite, si possible avant nos 40 ans de sortie, en 2026.

Deux jours après, nous apprenions l’incendie de l’amphithéâtre Blondeau que nous avons été parmi les derniers à visiter. Cela a déclenché un élan de propositions sur notre boucle WhatsApp, avec une campagne de dons, à laquelle vous pouvez tous encore participer.

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