En publiant mon premier polar au Seuil en 2018, après des romans et essais, je n’avais pas l’intention d’écrire une série. Seulement, voilà, le polar, on y prend goût. Et retrouver les personnagesd’un livre à l’autre est un plaisir de lecture mais aussi d’écriture. Je me suis attachée à Romano, la commissaire féministe et langue de vipère, et à son adjoint Tellier, doux rêveur et inventeur du bilan carbone éducatif.Résultat, après La Griffe du chat et Le Blues du chat, voici L’Emprise du chat, roman policier humoristique – l’humour, en ce moment, ça ne peut pas faire de mal. Ce qui ne m’empêche pas d’y aborder des sujets de société. En l’occurrence ces abjectes expositions de cadavres qui rassemblent des millions de visiteurs dans le monde, mais sont heureusement interdites en France. Le vrai sujet, donc : notre aveuglément collectif et notre (in)capacité d’indignation..

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