En avril 2020, HEC Stories a proposé aux alumni de partager leur expérience du confinement.

Voici le témoignage envoyé par Jean.Faut-il croire au hasard ? Après quinze ans de mûrissement, c’est deux jours après le début du confinement que j’ai fondé ma société pour faire du conseil autrement. Au pire moment, pensez-vous ? Pourtant, je n’ai pas hésité une seconde et je ne regrette pas. Altermakers est née dans la crise et est en train de grandir de la crise.

Altermakers est une « boutique » alternative par ses méthodes et son accompagnement. Nous rassemblons une diversité de talents (des marketers, un philosophe, un cuisinier, une ethnologue, une nutritionniste, un romancier, des entrepreneurs…) et nous intervenons essentiellement sur des sujets de stratégie, d’innovation et de performance.Oui, ce confinement me donne de l’énergie et de la force. D’abord, bien sûr, il permet un retour sur soi, un temps avec soi. Je travaille à proximité de ma bibliothèque et j’en mesure l’intérêt tous les jours, car le savoir et l’apprentissage rendent nos travaux plus robustes. Ensuite, vivre confiné (et tout seul qui plus est) exacerbe mon besoin de lien social et ça tombe bien, car Altermakers est le collectif dont je rêvais. Je suis donc entouré de personnalités et de talents que j’admire. Le casque sur les oreilles presque toute la journée, je consulte et j’échange beaucoup… Ce confinement est d’ailleurs l’occasion de renouer des amitiés qui remontent à… nos années HEC !

Je suis surtout un passionné des temps présents et je sais que la crise que nous vivons est une aubaine. Une crise est toujours un moment à la fois douloureux et fécond. Pour participer à l’effort intellectuel, je dirige quelques études collectives historiques et ethnographiques. Et ce qui me tient le plus à cœur, j’ai surtout activé ma communauté LinkedIn. Avec la participation de plus de 500 personnes, une vingtaine de workshops créatifs nous a permis d’imaginer et de promouvoir le fameux « monde d’après », avec des actions concrètes dans différents domaines : la santé, les valeurs de demain, la résilience. Passionné par l’intelligence collective, il n’en fallait pas plus pour me rendre très, très heureux.

Pour en savoir plus, allez faire un tour sur mon compte LinkedIn ou contactez-moi directement. Pour finir, ce qui me manque le plus, c’est la proximité physique avec ceux que j’aime et les équipes avec lesquelles je travaille. D’ailleurs, j’ai un rêve à partager : et si, après ce confinement surconnecté, nous faisions une digital detox collective ? Coupons internet pour quelques semaines, juste pour voir… Cela aura certainement des effets bénéfiques pour la planète et pour l’humanité, qui se découvrira peut-être encore des sources nouvelles de créativité.

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