Publier un premier roman, c’est un drôle de vertige qui m’est arrivé à 50 ans tout rond… Il m’a fallu une quinzaine d’années pour nourrir ce projet. Quinze années pendant lesquelles j’ai écrit par petits bouts, pendant les vacances d’été. Quinze années passées à abandonner le projet, puis à le reprendre deux ou trois ans plus tard, pour le laisser en jachère à nouveau. Avant de le reprendre et d’aller enfin jusqu’au bout !Et c’est ainsi qu’est né Balcon Comme la Lune, une histoire déjantée qui tient de l’intrigue policière, de l’hymne à l’amitié, de l’hommage au Bateau ivre (qui sert de fil rouge au roman), avec en toile de fond psychologique une histoire d’humiliation qui finit très mal. Mais chut(e) !J’ai été très heureux de dédicacer ce livre lors des Journées missionnaires de Franklin, à la fin du mois de mai. Un excellent accueil, des retours vraiment agréables à entendre… Quand on n’a pas l’habitude de signer des romans, tout est une formidable découverte et une belle excitation. J’en ai souvent parlé à mon ami Jérôme Wagner (qui dirige le Club Médias et Entertainment) et qui est un auteur à succès : trouver un éditeur, décider d’un projet de couverture, travailler sur la « promo », voilà une drôle d’activité quand on est chef d’entreprise, et que son quotidien consiste à servir ses clients ! À toutes celles et ceux qui voudraient s’y mettre, je n’ai qu’un cri du cœur : foncez ! L’écriture est un formidable poumon de liberté. Pour ma part, après le long accouchement de mon Balcon comme la Lune, je travaille sur un autre projet, beaucoup plus sérieux, celui-là : un livre sur les nouvelles stratégies d’influence, à paraître chez Dunod en septembre. Ici, il n’est plus question d’amitié, d’humiliation, de poésie et d’enquête de la police scientifique ! On y parle de « raison d’être d’entreprise », d’alignement des marques corporate, financière, commerciale, et employeur, de nouveaux influenceurs et de marketing des communautés. Il faut de tout pour faire un monde !

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