Entichés des ruches urbaines, virtuoses de la vigne, accros à la permaculture… la communauté HEC cultive toutes sortes de passions.

Permaculture

Melting-potager

Passée par le dispositif HEC Stand Up en 2019, Alexandra Ardoin promeut, avec son association Les Fourmis qui jardinent, le développement de la culture urbaine dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville.Lauréate de l’appel à projets Parisculteurs, elle va cultiver l’année scolaire suivante 1 600 mètres carrés de terrasse au-dessus d’une école du 13e arrondissement. Ce sera pour l’association l’occasion de proposer des formations et ateliers pédagogiques aux adultes et aux enfants. « Notre objectif est d’être une vitrine de la permaculture, avec récupération d’eau, compost, énergie photovoltaïque… » Production attendue : une tonne de fruits et légumes par an. Les inscriptions aux événements seront ouvertes à partir de septembre 2020 sur le site : lesfourmisquijardinent.com


Périurbain

Se mettre au vert

Ingénieur agricole d’une lignée paysanne francilienne, Xavier Laureau (MBA.86) codirige Les Fermes de Gally, l’entreprise familiale, qui emploie 500 personnes. Outre des produits issus de l’agriculture (miel, soupes…), l’entreprise développe le lien entre les urbains et la nature, à travers des cueillettes ouvertes au public, des fermes que l’on peut visiter… Et son activité ne s’arrête pas là, puisqu’elle compte aussi douze agences paysagères, une agence d’événementiel, un bureau d’études, un service de livraison de fruits au bureau, deux magasins et cafés, un site horticole et deux exploitations céréalières. Xavier Laureau s’intéresse aux espaces périurbains et à la place du vivant dans la ville, mais se montre méfiant vis-à-vis de la mode du retour à la terre. « La solution ne viendra pas de ceux qui s’enflamment pour la permaculture, mais tirent leurs revenus de services (formations, agritourisme…) plutôt que de leur production. Il faut nourrir les Français à des prix abordables et recréer des filières fortes. »


Apiculture

Ruchissime

Entrepreneur apiculteur, Audric de Campeau (M.09) a été l’un des tout premiers à installer des ruches sur les toits de Paris, allant jusqu’à produire de l’hydromel (un vin de miel fermenté) dans les catacombes. Il a aussi fondé CitizenBees, un service d’apiculture urbaine clé en main destiné aux entreprises et aux collectivités. L’objectif ? Contribuer à la sauvegarde des abeilles. En bonus, ses ruches high-tech sont des outils de biosurveillance, les abeilles étant sensibles aux différents types de pollution.


Néo Vigneronne

In vino veritas

Situé en A.O.P. bergerac, côtes-de-bergerac et monbazillac, le Château La Robertie, en Dordogne, s’est converti à la culture biologique en 2008. Brigitte Soulier (H.85) a repris le domaine en 1999, après avoir occupé des postes de cadre dans les grands groupes. Devenue néo-vigneronne, elle a appris les ficelles du métier sur le terrain, en s’installant avec son mari et leurs quatre enfants. « Je trouve un équilibre en étant connectée à la nature, dans un métier qui n’est pas à 100 % intellectuel, tout en étant stimulant, car même les travaux manuels les plus simples, il y a une manière de les faire intelligemment ! » Référencés dans les principaux guides, les vins rouges ou blancs du château ont atteint un chiffre d’affaires de 200 000 euros. Une belle histoire de retour à la terre… puis vers la mer, puisque c’est en Bretagne que le couple, qui a mis la propriété en vente, projette désormais de s’installer. chateau-larobertie.com


Viticulture

Ventes et vendanges

L’ingénieur agronome et œnologue Antoine Leccia (E.13) préside le groupe AdVini, qui produit et négocie des vins français et sud-africains. 1 000 collaborateurs, 2 300 hectares de vignes (soit 30 % du volume négocié) et un chiffre d’affaires annuel de 300 millions d’euros. « Ce sont surtout la dimension internationale et la richesse de ce secteur qui m’ont passionné, confie Antoine. De la vigne au consommateur, l’industrie du vin déploie des métiers très divers. »


Télex

Lancée au Cambodge en 2019, Fairfood.co est une marketplace dédiée aux épices éthiques. L’idée ? « Permettre aux producteurs locaux de vendre aux professionnels en Europe ou aux USA », explique sa fondatrice Marie Delassus (H.13).

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