Déléguée de la promotion 55 depuis sa sortie de l’École et Trésorière du conseil d’administration de l’Association pendant plus de dix ans, Maryvonne faisait partie des fidèles des fidèles. Elle était l’un des « piliers » de l’Association. « Je la reverrai toujours arriver, tout sourire, aux différentes manifestations JF », confie F. de Parcevaux.Mère de quatre enfants, elle a d’abord vécu quelques années en Allemagne avec son époux. De retour en France, elle mène de front carrière professionnelle (DAF chez Balzers France) et engagement bénévole, dans sa ville et au sein de HECJF.« Maryvonne nous a quittées discrètement et le choc est d’autant plus fort. Mais c’était bien elle. Je l’ai connue discrète, bienveillante, efficace, et tout à la fois rigoureuse et méthodique. Dans les années 1970, elle avait participé à des sessions de formation que j’animais pour la réinsertion des diplômées HECJF souhaitant reprendre une activité professionnelle après une interruption pour des raisons familiales.

Et elle m’a plus tard aidée lorsque je lui ai succédé comme trésorière de l’Association. Elle faisait preuve d’une très grande sagesse. Ces qualités de gentillesse et de fermeté, elle les mettait aussi en œuvre dans son conseil syndical, dont elle nous narrait parfois les péripéties. Elle trouvait toujours la bonne solution. Je ne peux oublier le visage bon et chaleureux de cette camarade qui a été pour moi comme une grande sœur », se souvient Nicole Brunet. « Nous gardons en mémoire le souvenir d’une camarade toujours souriante et de bonne humeur, ajoute Françoise Malbezi. Ses comptes rendus en réunion étaient toujours teintés d’un savant mélange de sérieux et d’humour. » Pour Janine Fontaine, « Maryvonne était très chère à notre cœur pour ses qualités et son fidèle attachement à HECJF ».Si le décès de son mari en 2013 l’a profondément affectée, elle avait néanmoins tenu le coup, fidèle à son engagement de déléguée de promo jusqu’en 2018, même si des soucis de santé l’ont contrainte à rester à la maison.Ce modeste témoignage de ses camarades et collègues du conseil d’administration traduit très imparfaitement les souvenirs que nous conserverons d’elle. Maryvonne, nous ne te l’oublierons pas !!

Jeannine Ballereau (HJF.48)

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