Jacques Le Calloch n’est plus. Ce mois de février 2020, le fier marin qu’il était a été contraint de baisser pavillon après six ans d’un courageux combat face à une maladie redoutable.Avec un nom comme le sien, il ne pouvait être que breton. Breton, il l’était. Avec Hélène, il avait choisi une Bretonne pour la vie. Leurs quatre filles sont Bretonnes et le revendiquent.Après une carrière riche et variée, généreux de son temps, il consacrait beaucoup d’énergie à la présidence de la Croix-Rouge de Versailles, ce qui ne l’empêchait pas d’être membre actif de la Fondation pour aveugles Valentin Haüy pour laquelle il avait créé un bureau à Poissy.

Humour en bandoulière, il avait toujours une anecdote cocasse à raconter. Son discours des 50 ans de la promo reste un grand moment d’éclats de rire pour les présents de l’époque.« Fistici » de la Promo Quo Vadis, il avait accepté la charge de responsable du BDE. Il se plaisait à rappeler que pour cette campagne du BDE 1960, grand moment de la vie de l’École, il avait introduit le strip-tease dans un amphi qui avait connu un record de fréquentation pour l’occasion, au grand dam de la direction.Pour notre promo 61, généreux encore, il avait bien voulu en être le délégué pendant quinze ans, de 1996 à 2011. Il fut notamment à l’origine de sept belles manifestations, dont celles des 40e et 50e anniversaires. Au revoir Jacques et merci.

Jean-Claude Gsell sur la suggestion de Michel Tavernier, délégué de la promo 61

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