Tout a commencé en mars 2020, avec mon ancienne associée Yasmina, lorsque nous avons décidé de pivoter. La France n’était visiblement pas prête pour le marché de la location de vêtement… Et puis le Covid-19 n’allait pas inverser la tendance. À ce moment-là, je tombe sur un article des Échos sur les assurances-vie et en particulier sur les fonds en euros. Je ne prends pas trop de risque en disant que le secteur de l’épargne en France est resté au XXe siècle, y compris sur les produits, ce que relevait cet article.On décide donc de s’y attaquer. Mais on fait les choses bien. Au Launchpad d’HEC, nous avons appris qu’on ne développait pas un produit sans tester le marché, alors c’est ce qu’on fait. Nous créons un Google Form avec une vingtaine de questions, ouvertes et fermées. On le diffuse partout pour qu’il ne soit pas biaisé par notre entourage. Dans ce questionnaire, on s’intéresse au digital, au risque, à l’épargne mais pas suffisamment aux motivations ou aux valeurs. Seulement, dans les questions ouvertes certains mots reviennent souvent « éthique », « transparence », « valeurs », « traçabilité ». Donc nous créons un second Google Form, le résultat est sans appel : les Français veulent une épargne qui leur correspond, pas seulement sur le risque ou sur le rendement, mais sur-tout sur leurs valeurs. Ils ne veulent plus financer un monde dans lequel ils ne se voient pas vivre. Goodvest est né.

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