Après avoir passé tous ses étés à Guéthary et vécu à New York, Florence Chataignier Mars (H.99) habite désormais à Paris avec son mari et ses quatre enfants. Elle est en charge de la production éditoriale des « Rencontres du Papotin », émission diffusée sur France 2. « Des gens comme il faut » est son premier roman.

© Portrait : Elise Linares

INTENTION

Cette histoire est inspirée de celle de mes parents, le point de départ est leur rencontre. Mais c’est ensuite un roman sur l’enfance, la résilience, le besoin de comprendre et pardonner surtout pour avancer.

PITCH

« Fleur, la quarantaine, mène une vie de mère de famille sans histoire, un peu morne à ses yeux, dans un grand appartement parisien, quand elle décide de trier les cartons qui encombrent sa cave. Elle y retrouve les vestiges de sa famille, des décennies de souvenirs, les siens, ceux de sa sœur Nine, de sa mère Madeleine et de son père Jean qui vient juste de mourir.

Au gré des objets, lettres, cartes de vœux, faire-part de décès, affiches, babioles en tous genres qu’elle exhume, le récit familial reprend forme sous ses yeux. Celui d’une enfance bourgeoise d’abord, que Fleur a connue avec Nine, où rien ne comptait plus que les apparences, les robes à smocks, la messe le dimanche, les vacances à Guétary au milieu d’autres familles « bien comme il faut »… Puis très vite, au fil des trouvailles et de la mémoire ravivée, le vernis craque. On découvre un père, fasciné par la beauté des jeunes garçons, qui fuit son attirance en se réfugiant dans une attitude provocante, au bord de la folie ; une mère, détruite par une tragédie vécue dans son enfance, qui collectionne les amants ; une sœur aînée qui cherche toutes les échappatoires possibles, dans les paradis artificiels ou les bras de marginaux ; Fleur enfin, qui n’a d’autre solution que de devenir le pilier de cette famille branlante, s’astreignant à une rigueur excessive en toute chose.

Avec une force rare, ce roman intime et initiatique raconte la quête d’une femme qui cherche à se libérer de l’héritage et des non-dits familiaux. »

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