Chez TAJAN, le digital réinvente le marché de l’Art
Nous avons tous l’image du commissaire-priseur et de son marteau face à des acheteurs en salle, et pourtant, la digitalisation est en bien en marche dans les ventes aux enchères ! La maison TAJAN est en pointe dans ce domaine et déploie plusieurs services digitaux pour améliorer l’expérience de ses clients.
Le mode de participation aux enchères a beaucoup évolué. A la seule présence en salle des acquéreurs sont venues s’ajouter les enchères par téléphone puis, depuis 10 ans, la participation en ligne, récemment boostée par la pandémie de Covid. Comme l’explique Romain Monteaux-Sarmiento, Directeur de la communication et du marketing de TAJAN :
« Nous avons lancé TAJAN Live, notre plateforme de vente en streaming en 2011 et avons rapidement constaté que ce nouveau canal d’enchères nous avait apporté une clientèle additionnelle de nouveaux collectionneurs. Aujourd’hui 70% de nos acheteurs sont à l’étranger, nos ventes en ligne ont progressé de 300% en 2020 et nous sommes passés d’une moyenne de 150 à 500 participants en ligne par vente »
Des formats de vente inédits
La maison propose aussi, pour certains types d’œuvres et d’objets, plus « modestes », des ventes « Online Only » : à la manière de ce qui se passe sur ebay, elles sont lancées pendant une période limitée et la meilleure offre à la fin du temps imparti remporte le lot. Elle a également su s’adapter au contexte de crise sanitaire. « En tant que maison de vente aux enchères nous pouvons à nouveau accueillir du public lors des expositions et pour les ventes, dans le respect des règles de distanciation. Mais ce n’était pas le cas lors du 1er confinement au printemps 2020. Nous avions donc utilisé un format inédit de ventes physiques mais à huis clos sans public : les acheteurs en ligne pouvaient voir le commissaire-priseur et enchérir ».
Une nouvelle vision de l’Art
Pour optimiser l’expérience vécue à distance, TAJAN a développé des services comme les catalogues en version flipbook, les visites virtuelles de salle d’exposition avant les enchères, et, surtout un outil qui permet réellement de s’immerger au cœur des jumeaux numériques des oeuvres. « Nous avons un accord avec la société suisse Artmyn et avons installé dans nos locaux son scanner 5D, unique au monde. Il est révolutionnaire car il permet d’offrir à nos clients à distance un rapport de condition des œuvres très précis, pour les tableaux. Le client peut zoomer sur un détail et se balader lui-même dans l’œuvre. Nous pouvons également lui proposer des vidéos en ultra-haute résolution, assorties de commentaires rédigés par nos experts, qui sont de véritables visites virtuelles de l’œuvre ».
Le scanner propose notamment des vues ultraviolet, infrarouge et topographique des tableaux, ce qui permet de voir les éventuelles restaurations effectuées sur l’œuvre, les vernis appliqués, les reprises de peinture éventuelles, et les différentes couches du tableau qui révèlent parfois un tableau sous le tableau. « Offrir ce niveau de détails n’est pas forcément vendeur, par exemple si le tableau est abîmé, mais nous voulons que le client prenne sa décision d’achat en toute confiance et montrer l’œuvre en toute transparence ».
Un outil d’estimation à distance
Le digital se met également au service des vendeurs. TAJAN a lancé une application d’expertise, TAJAN Art Valuation, qui permet aux particuliers d’obtenir sous 48 heures une estimation gratuite de leurs objets d’art et tableaux à partir de photos, sans aucune obligation de dépôt. « Le client peut ensuite, en quelques clics, choisir d’attribuer ces lots à telle ou telle vente de notre calendrier ».
Autant de mutations digitales qui, chez TAJAN, se mettent au service de l’accompagnement et du conseil.
« Nos experts sont de vrais conseillers en gestion de collection et de patrimoine, à l’achat comme à la vente. Nous pouvons inciter un client vendeur à attendre que la valeur de son œuvre remonte ou suggérer à un acquéreur de s’orienter vers tel ou tel type d’œuvre en fonction des tendances que nous repérons sur le marché ». conclut Romain Monteaux-Sarmiento.
Published by La rédaction