Botfuel et le tcha-tcha-tchatche
La France se positionne depuis quelques années sur le marché des assistants intelligents. Des robots aussi bavards (mais moins pénibles) que C3-PO.
« On n’a pas commencé à deux dans un garage à cogiter sur notre projet, prévient d’entrée le cofondateur avec de Botfuel. Dès le départ, nous avions un client, Blablacar, le leader français du covoiturage, pour lequel nous avons conçu un kit de développement entièrement personnalisé. » Depuis 2016, la petite entreprise créée par Javier Gonzalez (H.94) et Yan Georget (Polytechnique) développe des solutions de marketing conversationnel adaptées aux activités de e-commerce. Plus de la moitié des clients abandonnent en effet un site d’e-commerce parce qu’il est trop difficile de trouver le bon produit. Comme dans un « vrai » magasin, Botfuel met ainsi à la disposition de chaque visiteur un vendeur virtuel prêt à répondre à leurs questions et à leur conseiller des produits de façon personnalisée. « Nous sommes aujourd’hui capables de fournir une solution clé en main en moins d’une semaine, afin d’augmenter jusqu’à 40 % les taux de conversion, sans qu’il y ait besoin de modifier le site de vente. »
De la conversation à la conversion
Europcar, le Club Med ou la Française des Jeux ont déjà adopté leurs solutions. « Nous sommes très transparents avec les clients sur le fait qu’ils dialoguent avec un robot, raconter Javier Gonzalez. Et pourtant, ils sont très nombreux à ne pas s’en rendre compte. C’est la plus belle preuve que notre solution fonctionne ! » Botfuel compte aujourd’hui se développer à l’international : présentés au Retail’s Big Show, grand-messe new-yorkaise de la vente et du marketing, leurs petits robots ne devraient pas tarder à parler anglais…
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Published by La rédaction