Les 30 ans de l’ISA
Les promotions 88, 89 et 90 du MBA HEC se retrouvent pour fêter les 30 ans de leur diplôme. Une réunion originale en présence de Véronique de Chantérac, l’ancienne directrice de ce qui s’appelait alors l’ISA !
Frédéric Grither (MBA.90), Antoine Blanche (MBA.89), Olivier Duizabo (MBA.89) et Silvio Estienne (MBA.88), délégués de ces trois promotions consécutives ont eu l’idée de joindre leurs efforts pour mobiliser leurs camarades et fêter les trente ans de leur sortie de l’ISA autour d’un programme d’exception. Festive bien sûr, mais également un peu « sérieuse », la soirée a démarré par une table ronde sur les conséquences et la dynamique des Jeux olympiques de 2024 sur le Grand Paris, en termes d’urbanisme, d’infrastructure et de transports. Le rendez-vous était donné le soir du 4 février à l’Hôtel de l’Industrie, place Saint-Germain-des-Prés. Cinq orateurs avaient prévu d’intervenir au cours de la soirée. Malheureusement, Roland Castro, architecte-urbaniste, et Patrick Braouezec, président de Plaine Commune, ont dû renoncer au dernier moment, l’un notamment retenu par le président de la République ! Cela n’a pas empêché les trois autres conférenciers de capter l’attention du public, bien au contraire. Nicolas Ledoux, président d’Arcadis, en charge de l’assistance à maîtrise d’ouvrage de Solideo (Société de livraison des ouvrages olympiques) a levé le rideau sur l’organisation matérielle des infrastructures des JO. 39 ouvrages à livrer, supervision de 29 maîtres d’ouvrage, selon un concept assez novateur, car compact, pour un tel événement puisque 90 % des infrastructures seront concentrées sur deux pôles : autour de la Seine («Paris Centre ») et dans les communes du Nord-Ouest de la capitale (« Grand Paris » : Saint-Denis, Le Bourget…).
Un dîner de retrouvailles, précédé d’une table ronde sur l’aménagement du Grand Paris en vue des jeux Olympiques de 2024
Une attention particulière sera portée à la réutilisation d’équipements existants : seules deux installations seront véritablement nouvelles, comme le Centre aquatique olympique, situé à proximité du Stade de France. Avec, à la clé, un budget maîtrisé et modeste ! Puis Antonio Frausto, architecte associé d’Arte Charpentier, nous conduit avec la poésie de ses aquarelles à travers ses réflexions sur les immeubles. Évoquant le traumatisme du quartier Beaugrenelle et de la Tour Montparnasse, sans oublier le choc initial provoqué par la construction de la Tour Eiffel, il met en lumière le rapport compliqué qu’entretiennent les Parisiens avec l’urbanisme des tours. Ce qui ne l’empêche pas de conclure son intervention en assurant que « Paris sera à la hauteur » pour les JO de 2024. C’est à Damien Robert, directeur général délégué au développement de Grand Paris Aménagement, de rappeler la tradition parisienne d’accueil des grands événements. Un clin d’oeil à la verticalité de l’actuel chef de l’État et à l’importance des territoires : la réception par le président de l’époque des 36 000 maires de France à un banquet républicain lors de l’Exposition universelle de 1900. Après cette séquence studieuse, nous étions près d’une centaine au total à nous retrouver, certains pour la première fois depuis trente ans, autour d’un dîner assis qui laissait toutefois la possibilité aux uns et aux autres d’aller de table en table. Un très bon moment qui se prolonge depuis pour beaucoup d’entre nous, avec la promesse de recommencer.
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