Boursier de la Fondation HEC, Joffrey s’est organisé pour mener à bien sa scolarité, couronnée par une Majeure Finance, tout se forgeant une solide expérience professionnelle en parallèle.

Joffrey a toujours été attiré par les chiffres. « Enfant, déjà, j’étais intrigué par les mécanismes financiers, que je cherchais à comprendre, sans succès à l’époque. » C’est donc tout naturellement qu’il opte pour un Baccaulauréat S, puis suit deux ans de classe préparatoire Économiques et Commerciale voie Scientifique au lycée Michelet, à Vanves. L’admission à HEC Paris est une joie, mais un dilemme aussi. « Mes deux parents sont enseignants : ma mère institutrice en élémentaire, mon père professeur de sport. Les frais de scolarité d’HEC Paris représentaient un montant conséquent pour eux. D’autant que je suis l’aîné d’une fratrie de quatre. J’étais très gêné à l’idée que l’essentiel des économies familiales se concentrent sur mes études et que mes frères et sœurs ne puissent pas bénéficier des mêmes chances par la suite » explique-t-il. Dans ce contexte, la bourse que lui octroie la Fondation HEC représente donc pour lui un soutien salutaire, qui contribue à alléger la charge familiale. « Une fois dans la vie active, je n’oublierai pas l’aide que j’ai reçue » témoigne-t-il. 

Joffrey ne ménage pas non plus ses efforts pour trouver des ressources de son côté. Tout au long de sa scolarité à HEC, il réussit à travailler à temps partiel, sans rater un seul cours, ni l’objectif qu’il vise : la Majeure Finance. « En L3, dans le cadre du certificat entrepreneuriat, j’ai eu l’opportunité de réaliser une étude de marché pour Yieldy, une fintech du programme Challenge +. Je me suis bien entendu avec ses fondateurs, qui m’ont proposé de poursuivre avec eux. » La collaboration dure ainsi plus de deux ans. Lors de son année de césure, Joffrey opte pour deux stages en finance d’entreprise. Le premier, en fusion-acquisition, a lieu à Paris. Le second à New York, dans une société de capital investissement, Cathay Capital, où le jeune homme se fait à nouveau remarquer : « J’ai continué à travailler pour eux, à distance, pendant ma M2. » Joffrey loue la liberté accordée aux étudiants d’HEC Paris : « J’ai pu mener de front études et activité professionnelle sans problème. Il m’a été aussi possible, comme mes camarades, de créer mon propre parcours sur mesure, en choisissant mes électifs : c’est un privilège appréciable, qui n’existe pas dans toutes les écoles. »  

Parmi les enseignements préférés de Joffrey figurent en bonne place ceux d’Olivier Bossard : « Nos professeurs nous font non seulement bénéficier de leur expertise académique, mais également de leur expérience professionnelle, qui nous donne une perspective précieuse pour la suite. » Il a aussi particulièrement apprécié de rencontrer en 2022 deux Grands donateurs de la Fondation HEC, lors du déjeuner annuel organisé en entre mécènes et bénéficiaires organisé par la Fondation abritée Jean-Paul Agon : « Un moment d’échange enrichissant » souligne-t-il. 

Bien qu’il soit resté habiter au domicile familial, dans les Yvelines, Joffrey a  pleinement profité de la vie du campus et s’est notamment investi dans le Club Basket : « Avec mes coéquipiers, nous avons participé aux championnats de France à Nantes. J’en garde un superbe souvenir. » Joffrey, qui s’est spécialisé en M2 dans la finance des marchés, ambitionne de démarrer sa carrière en fonds d’investissement ou en banque, en tant que trader, structurer ou analyste en titrisation… Les chiffres, toujours ! 

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