Bertrand Nkengne (E.18) fonde une plateforme de soin pour l’Afrique
En cette période de crise sanitaire, la solidarité est plus que jamais de mise au sein des communautés afro-européennes. Pour faciliter l’accès et le financement des soins de santé sur un continent qui compte seulement 0,8 médecin pour 10 000 habitants (contre 32 pour les pays de l’OCDE), Bertrand Nkengne (E.18) a fondé Allodocta : une plate-forme digitale qui met gratuitement en relation les médecins avec les patients en Afrique, en leur proposant téléconsultation, carnet de santé numérique et ordonnance sécurisée, grâce au financement de la famille installée en Europe au travers d’une assurance santé baptisée Izikare.
« Pour moins d’un euro par jour, les patients peuvent ainsi se soigner par téléconsultation sans avance de frais sur vaste un réseau de praticiens, explique ce fils d’agriculteur camerounais. Ce porte-monnaie à garantie d’affectation (cash-to-health) s’impose comme une alternative aux traditionnels envois de fonds, qui s’évaporent souvent dans d’autres circuits avant d’être affectés à la santé.
Basée à HEC Incubator à Station F, la startup opère déjà au Cameroun, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Togo, au Niger, au Burkina, au Mali et au Sénégal, et compte déployer son réseau sur l’ensemble du continent. En période de pandémie, Allodocta se mobilise alors que l’Afrique se prépare à affronter le virus sans les mêmes moyens que les autres continents : la société met gratuitement à la disposition de tous les médecins et patients africains sa solution de téléconsultation, de carnet de santé numérique, ainsi que son système d’ordonnances sécurisées, la contrefaçon médicamenteuse étant particulièrement fréquente sur le continent africain.
En période de pandémie, Allodocta se mobilise alors que l’Afrique se prépare à affronter le virus sans les mêmes moyens que les autres continents : la société met gratuitement à la disposition de tous les médecins et patients africains sa solution de téléconsultation, de carnet de santé numérique, ainsi que son système d’ordonnances sécurisées, la contrefaçon médicamenteuse étant particulièrement fréquente sur le continent africain.
Published by La rédaction