Le notaire est le partenaire privilégié de ceux qui investissent dans la pierre. Dans un contexte complexe, l’étude Baum innove et enrichit son offre en proposant un service de Transaction Management.

 

En quoi consiste le métier de Transaction Manager ? Est-ce nouveau de l’intégrer à une étude notariale ?

Nicolas Baum : Le Transaction Management propose un pilotage centralisé des transactions immobilières à des clients qui ont un portefeuille d’actifs immobiliers conséquent. Historiquement, c’est un service qui n’est pas du ressort des études notariales, qui se cantonnent à la rédaction des actes et parfois à l’entremise immobilière pour ses clients particuliers ou dans le cadre de successions. Mais dans le contexte actuel, nous devons innover et apporter de la valeur à nos clients.

Lionel Naturkrejt : Cette initiative part d’un double constat. D’abord, les grands clients institutionnels tendent à déléguer à des « operating partners » la gestion et l’acquisition d’actifs. Ainsi, les études notariales sont de plus en plus sollicitées sur ces sujets qui vont au-delà de leur périmètre traditionnel. De plus, certains grands clients privés ne sont pas structurés pour gérer efficacement leur patrimoine. C’est pourquoi intégrer le métier de Transaction Management nous a paru pertinent.

 

Quelles sont les problématiques concrètes auxquelles le Transaction Management permet de répondre ?

L.N. : Je donnerais trois exemples. Le premier concerne les propriétaires qui ont des impératifs de refinancement et nous demandent de contacter des partenaires bancaires, voire des financeurs alternatifs. Le deuxième concerne des clients qui ont besoin de réaliser des audits énergétiques, car leur parc ne répond pas aux exigences légales. On pourra les mettre en relation avec des experts techniques et piloter la mise en valeur de leur parc. Le troisième concerne les clients qui souhaitent acheter ou vendre des actifs immobiliers, mais n’ont pas les compétences nécessaires. Pour eux, nous constituons et animons une équipe de transaction.

N.B. : Imaginons qu’un client veuille vendre 30 immeubles. Nous pouvons lui proposer un suivi du travail des agents immobiliers, des techniciens, des audits… Le pilotage de la transaction sera accompagné d’un reporting des données clés et des points d’attention qui pourraient impacter la transaction. Sur un marché moins favorable, il y a beaucoup d’incertitudes sur les résultats d’une opération d’arbitrage. Il faut donc informer le client des éventuels aléas qui pourraient impacter les remboursements de dette, les remontées de résultats ou les comptes dus aux actionnaires.

 

Utilisez-vous des outils innovants pour ce métier ?

L.N. : Nous développons avec un partenaire un outil sur mesure utilisant l’intelligence artificielle qui permet de suivre la transaction au jour le jour, d’agréger toutes les données de l’opération et de les synthétiser. Nos clients y ont accès en lecture directe via un tableau de bord. Cet outil apporte en outre une vision prédictive des étapes et des risques à venir.

 

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