La economía explicada a los que tienen dos vacas ou L’économie, expliquée à ceux qui possèdent deux vaches (traduit de l’espagnol).

Socialisme. Toi, tu as deux vaches… L’État t’oblige à en donner une à ton voisin qui n’en a qu’une.

Communisme. Toi, tu as deux vaches… L’État te les prend et te donne un peu de lait.

Fascisme. Toi, tu as deux vaches… L’État te les prend et te vend un peu de lait.

Démocratie bureaucratique.Toi, tu as deux vaches… L’État t’en perd une, trait l’autre et renverse le lait dans l’étable.

Capitalisme traditionnel. Toi, tu as deux vaches… Alors tu en vends une et tu achètes un taureau. Alors tu fais plus de vaches et plus de lait… Puis tu vends toutes les vaches et tout le lait et tu te retires riche…

Capitalisme moderne. Toi, tu as deux vaches… Alors tu vends les droits sur cinq vaches sur le marché à terme et tu les fais acheter par ta propre entreprise au moyen de lettres de crédit ouvertes par ton beau-frère dans une banque du Luxembourg. Puis tu fais exécuter un swap de dettes avec une offre générale associée sur 5 vaches avec une exemption d’impôts pour 6 vaches. Le lait produit par les six vaches est transféré par un intermédiaire à une société des îles Caïmans qui elle, après un certain temps, revend les droits sur 6 vaches à ta propre société en France. Ton rapport annuel affirme que toi, tu as maintenant 8 vaches avec une option sur deux autres. Alors tu prends les 10 vaches et tu les coupes en petits morceaux… Puis tu mets chaque petit morceau dans des produits complexes fabriqués Rue du Mur à New York, qui les vend aux quatre coins du monde, déclenchant une crise de sous-primes qui fait que les États sont presque en faillite et que les gens perdent leur boulot… La chose la plus curieuse, c’est qu’au cours de ce long et compliqué processus, personne, même les meilleurs économistes, ne semblent avoir compris que toi, en réalité, tu as seulement deux vaches…

Économie japonaise. Toi, tu as deux vaches, mais tu n’as pas de place pour elles dans tes douze mètres carrés. Alors tes recherches en biotechnologie te permettent de réduire leur dimension de 1 :10, tout en produisant la même quantité de lait. Mais ça ne suffit pas pour être riche… Alors tu en fais des dessins animés et tu les appelles Les Vakemon et, sans que personne n’arrive à comprendre ce phénomène, tu deviens milliardaire…

Économie allemande. Toi, tu as deux vaches… Au moyen de mutations génétiques, tu arrives finalement à ce que tes vaches vivent 100 ans, mangent une fois par mois et se traient toutes seules… Ta vie est transformée mais tu es vexé en voyant que personne ne te reconnaît un mérite quelconque et que l’Allemagne doit rester, en Europe, un pays comme les autres sans avoir plus de droits que Malte ou le Luxembourg, sauf celui de financer tout le continent…

Économie russe. Toi, tu as deux vaches… Tu les comptes et tu en trouves 5, tu les recomptes et tu en trouves 257… Tu recommences à les compter et tu en trouves 3… Une nouvelle fois et tu en trouves 192… Alors, tu arrêtes de compter et tu ouvres une autre bouteille de vodka.

Économie américaine. Toi, tu as deux vaches… Alors tu en vends une pour acheter une belle voiture et tu forces l’autre à produire quatre fois plus de lait… Et tu es très surpris quand un matin on te dit qu’elle est morte.

Économie irakienne. Toi, tu n’as pas de vache, et tout le monde sait que tu n’as pas de vache. Mais la CIA croit que tu en as, alors on te bombarde, on envahit ton pays, et les dommages, bien que collatéraux, sont énormes… Et toi, tu continues à ne pas avoir de vache.

Économie indienne. Toi, tu as deux vaches… mais tu ne peux faire autrement que les mettre dans un temple où les gens viennent les adorer… Toi, tu continues de manger du riz, avec un peu de curry quand il est pourri…

Économie suisse. Il y a un million de vaches dans les champs… Il est évident qu’elles appartiennent à quelqu’un, mais personne ne semble savoir à qui…

Économie française. Toi, tu as deux vaches… Alors sans tarder, tu te mets en grève et avec des syndicats d’un autre âge, tu bloques toutes les routes du pays, sur lesquelles tu brûles des pneumatiques, jusqu’à ce que le monde entier comprenne que toi, ce que tu veux, c’est avoir trois vaches.

Économie britannique. Toi, tu as deux vaches… Mais les deux sont folles !

Économie espagnole. Toi, tu as deux vaches, mais tu ne sais pas bien où elles sont ! De toute façon, comme c’est vendredi, tu commences par prendre ton petit déjeuner au bar du coin de la rue, et tu essaieras de les trouver mercredi après le pont de la San José… Parce que la vérité, c’est qu’en Espagne, personne ne sait vraiment combien de vaches il a. Les municipalités, les autonomies et L’État emmènent d’énormes troupeaux de vaches qui viennent bien de quelque part… Et le pire est que lorsqu’on aura combien de vaches on a, si on le sait un jour, on nous dira probablement qu’on les doit à l’Union européenne ou bien aux grands spéculateurs internationaux !

louapre1703@outlook.com

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